Nos propositions :
Propositions pour un plan cohérent de prévention des risques d'inondation pour tous les riverains du Lez et de la Mosson:
1- Mesures générales de prévention des risques d'inondation
- Pour le Lez et la Mosson, il convient toujours de prévoir le bassin de retention d'un million de m3 dont on ne parle plus pour écrêter les crues.
- Pour les étangs, des portes sur les graus éviteraient le remplissage lors des tempêtes et permettraient l'étalement des crues (élargir les portes mobiles de Carnon,en créer au grau du prévôt et à Palavas). Gagner 7 à 8 heures en cas de concordance de la crue et de la tempête serait décisif.
- Pour le complexe lagunaire, l'entretien et le curage des passes, des roubines et des marais faciliteraient aussi l'épandage de la crue. Cela aurait aussi l'avantage de servir pour l'alevinage naturel des anguilles, poissons, gibiers d'eau et pour l'oxygénation des eaux, évitant ainsi l'eutrophisation en période estivale.
2- Mesures locales pour l'étalement et l'évacuation des eaux
- L'étalement à l'ouest: Les crues du Lez et de la Mosson doivent êtres orientées vers les étangs des Moures, de Pierre Blanche et de Vic qui représentent 2000 ha de lagune sans habitations riveraines à l'exception de quelques cabanons. L'Arnel reçoit le trop plein de la Mosson. Ce trop plein doit être orienté vers l'ouest par la réalisation de deux voire trois pontils à la place de la buse existante sur le chemin reliant Villeneuve à Maguelone (avec les pontils le tirant d'air se transforme en tirant d'eau lors des crues), la lenteur actuelle de l'évacuation due à la buse serait supprimée.
- Empêcher, lors des tempêtes, l'eau de mer de rentrer directement dans Pierre Blanche en renforçant la portion de cordon lagunaire située au milieu de l'étang car il se comble un peu plus à chaque coup de mer et son niveau est élevé à chaque tempête donc avant l'arrivée des crues. La reconstitution des dunes et la création d'une station de pompage permettraient d'éviter l'entrée directe de l'eau de mer et de supprimer l'eutrophisation estivale.
3- Evacuation à la mer
Le recalibrage des rives du Lez, les aménagements et l'urbanisation augmentent les apports en eau dans les étangs palavasiens aux périodes critiques. Par ailleurs les risques d'iondation par élévation du niveau de la mer s'accroissent à l'estuaire.
- La partie sud de l'étang du Grec pourrait être reliée à la mer par de grosses buses munies de clapets anti-retour.
- La passe existante du pont de l'Arnel, d'importance statégique entre l'Arnel, le canal et le prévôt doit être restaurée. Elle permet l'évacuation des crues mais aussi l'alevinage naturel et l'oxygénation des étangs du Prévôt, de l'Arnel, de Pierre Blanche, des Moures et de Vic. Cette passe doit être débarassée de la double rangée de pieux en fer qui l'obstrue. Les câbles qui traversent la passe, soutenus par les pieux, doivent être fixés contre le pont et recouverts d'une protection comme c'était le cas auparavant. Le tablier en béton du pont qui a été cassé dans la passe avant d'être remplacé par un tablier en acier doit être sorti de l'eau pour rétablir la profondeur initiale de cette communication, soit 2,50 m au lieu du mètre actuel. Les enrochements qui constituent les digues de cette passe dans le Prévôt doivent être restaurés.
- Le banc de sable qui se trouve dans l'étang devant le grau du Prévôt doit être dragué. Il se reformera beaucoup plus lentement puisque les digues du grau ont été allongées.